Peinture

Combien de mètres carrés peut-on couvrir avec un litre de peinture ?

Il est temps de repeindre votre salon… Et d’acheter les pots de peinture blanche qui lui donneront son éclat d’origine. Evidemment, vous souhaitez éviter le surplus en fin de chantier, voire le manque de peinture au milieu d’un mur. Voici le guide ultime pour apprendre à estimer la quantité nécessaire : formule de calcul, exemples, conseils et nos astuces en fin d’article.

blog detail

    Quel est le rendement moyen d'un litre de peinture ?

    step picture

    10 m² par litre et par couche : c’est le rendement moyen d’une peinture. Cela signifie qu’avec un pot de 5 l, vous peignez une couche de 50 m² chez vous. Mais comme toute moyenne, ce chiffre reste théorique Si on passait à la pratique ?

    Comment calculer précisément la quantité de peinture dont vous avez besoin ?

    step picture

    Étape 1 : mesurer la surface à peindre

    Pour estimer la quantité de peinture, c’est le mètre-ruban qui se révèle le plus utile. Il vous permettra de calculer la surface à peindre, et d’en déduire le nombre de pots de peinture.

    Avec votre mètre ruban, mesurez la longueur et la largeur de vos murs et rajoutez 5 cm par précaution. Si vos murs ne sont pas droits, ne gardez que la plus grande des longueurs ou largeurs. Pour un plafond, pas besoin de grimper sur une échelle, vous pouvez mesurer au sol.

    Ensuite, ravivez vos souvenirs de primaire : multipliez largeur et longueur pour obtenir l’aire en m².

    Déduisez ensuite les portes, baies et fenêtres que vous ne peignez pas. La technique est identique : calculez la surface (hauteur x largeur) de chaque ouverture. Soustrayez ensuite ces m² de la surface de base.

    Vous obtenez ainsi la surface à peindre de votre chantier. Notez-la dans un fichier avec les longueurs et largeurs, ces données sont toujours pratiques à avoir sous la main.

     

    Etape 2 : prendre en compte le rendement indiqué sur le pot

    Pas d’idée, ou vous avez peur de vous tromper ?Testez notre simulateur de peinture en couleurs.

    Votre teinte et marque sélectionnées, attardez-vous sur l’étiquette de votre pot. Elle affiche forcément le rendement de peinture préconisé par le fabricant, une indication précieuse pour votre projet.

     

    Etape 3 : appliquer la formule de calcul

    Sortez votre calculatrice pour estimer le nombre de litres nécessaires pour repeindre votre pièce. Attention, selon qu’il s’agit d’une peinture mono ou multicouche, vous devrez multiplier la surface par le nombre de couches souhaité.

     

    Dans notre exemple, pour une surface de 100 m² aux murs fatigués, le choix s'est porté sur une peinture bicouche au rendement utile de 10 m² / litres.

    Soit : (100 m² x 2 couches) / 10 = 200 / 10 = 20 litres de peinture (ou 4 pots de 5 l)

    Formule à retenir

    (m² de surface x nombre de couches) / rendement (m² par litre) = peinture nécessaire (en litres) 

    Les facteurs qui influencent la quantité de peinture nécessaire

    step picture

    La formule de calcul vous offre une première estimation. Toutefois, elle ne prend pas en compte des facteurs aggravants comme l’état du mur, la nature de la peinture et son application.

     

    Le type de peinture (acrylique, glycéro, couvrance)

    En matière de peinture, deux types sont proposés :

    1. La peinture glycéro ou glycérophtalique, en phase solvant.
    2. La peinture acrylique, ou peinture à l’eau.

    Moins chargée en COV et plus aisée à nettoyer, la peinture acrylique a désormais les faveurs des bricoleurs. Mais dans le cas d’une pièce très humide ou d’un support très abimé, la version glycéro tire son épingle du jeu.

    Or, le rendement n’est pas exactement le même. Celui d’une peinture glycéro oscille entre 10 et 14 m² / L, tandis qu’une peinture acrylique présente un rendement entre 8 et 12 m²/L. À prendre en compte lors de votre calcul.

    De même, la qualité de la peinture y fait aussi beaucoup : une peinture haute couvrance offre une opacité plus grande. A contrario, vous devrez ajouter des couches si la peinture ne possède pas assez de pigments.

     

    La nature et l'état du support

    Intéressons-nous justement à l’état du support. En effet, les indications de rendement sont calculées pour un mur propre, lisse et sans défauts. Ce qui n’est malheureusement pas toujours le cas !

    Fiez-vous donc aux rendements sur un mur neuf de type placo. Mais en cas de mur poreux, rugueux ou texturé, le support a tendance à « boire » la peinture et faire baisser le rendement. Il en est de même sur un support dégradé ou sur un mur déjà peint. Dans ce cas, la peinture est posée en couche plus épaisse pour compenser les irrégularités ou recouvrir la teinte de base.

    Testez la couvrance de votre peinture, et la qualité de votre support d’application sur un coin de votre mur. Vous pourrez ainsi évaluer si une sous-couche (ou une peinture avec sous-couche intégrée) est nécessaire. Son intérêt n’est pas qu’esthétique : elle augmente le rendement final de la peinture choisie.

     

    Le nombre de couches

    Certes, l’offre de peinture monocouche a considérablement augmenté ces dernières années. Les clients sont attirés par le gain de temps et d’argent, puisqu’on économise une étape de séchage.

    Malgré tout, certains murs exigent deux couches dans ces situations :

    • Abimé ou irrégulier
    • Texturé comme un crépi
    • Poreux
    • Déjà peint dans une couleur sombre

    Dans ces situations, n’oubliez pas dans votre formule de calcul de doubler la quantité de peinture : elle vous permet d’anticiper la future double couche.

     

    La méthode d'application

    Pistolet, rouleau, pinceau : chaque méthode d’application influe sur la consommation de peinture.

    Il est ainsi établi que, si elle est bien appliquée, une peinture au pistolet consomme moins qu’un rouleau. Cette pratique demande cependant une certaine maîtrise et un plus long temps de nettoyage.

    Facile à mettre en route, le rouleau retient une bonne quantité de peinture. Plus précisément, un rouleau à poils longs absorbe plus de peinture que son homologue à poils courts.

    Enfin, le pinceau se révèle économique, mais il est surtout réservé aux petites surfaces ; peindre un mur entier au pinceau est épuisant.

    Mais il faut aussi considérer la manière dont est appliquée la peinture, les éventuelles reprises, auxquelles s’ajoutent les facteurs de perte au moment de l’application : éclaboussures, coulures sur le côté du pot…

    Notre conseil

    Prévoyez ces aléas en ajoutant 10 % de marge à votre formule de base, surtout si vous débutez en peinture.

    Nos conseils pour optimiser votre consommation de peinture

    step picture

    Vous avez les bases pour bien calculer le nombre de pots de peinture. Sachez que vous pouvez aussi maximiser votre rendement grâce à quelques astuces et conseils de base. Tout d’abord, préparez au mieux vos surfaces. Si elles sont bien lessivées et lisses, vous gagnerez en confort de peinture. Ne négligez pas l’impact de la sous-couche, encore plus que la couche d’impression (aussi appelée apprêt) : elle vous fait gagner une quantité de peinture précieuse.

    Pour votre chantier, optez pour des outils neufs ou bien entretenus. Enfin, utilisez une peinture récente (si vous ne l’avez pas acheté exprès) et qui a été stockée dans de bonnes conditions, à l’abri du chaud et du froid.